MAÏCA - 1960

Suite à la perte accidentelle de l'Atalanta, son tout nouveau bateau (!), le Docteur Rouault commande au cabinet Illingworth&Primrose un bateau inspirés des plans de leur très performant Belmore (11 m.) lancé la même année.

Pour être plus économique, il ne fera que 10 mètres et son déplacement sera, toutes proportions gardées, plus léger.

En effet, autrefois, lorsque plusieurs exemplaires d'un bateau était construits sur le même plan, la série qui en était issue prenait le nom du premier bateau construit.

Il donne donc son nom aux exemplaires construits par les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) à Cherbourg, par Alpa en Italie ainsi que par d'autres chantiers navals réputés pour la qualité de leurs réalisations : De Rovere à La Seyne, Bonnin à Arcachon, Fernand Hervé à La Rochelle, Raymond Labbé à Saint Malo, Maurice Bertin à Carqueiranne, Graglietto en Italie... Près de deux-cents unités en tout !

Anecdotique : pour le nouveau nom de son bateau, Henry Rouault sollicite sa sœur, à l'époque religieuse au couvent de Malestroit (Morbihan), avec pour seule contrainte qu'il soit en rapport avec l'une des sept Pléiades. En hommage à sa Mère supérieure - qu'elle surnommait Maïca - Maïa devient Maïca.

Fait insolite, c'est aujourd'hui dans le Morbihan qu'on en recense le plus...

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Revue du Chasse-Marée n°224

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