Description
Alain Gerbault – Seul à travers l’Atlantique – 1924
Alain Gerbault , Seul à travers l’Atlantique, extrait du chapitre IV L’Atlantique […] Pour la réparer je dois me rendre à l’extrémité du beaupré, difficile manœuvre dans une forte mer. Les risques d’être enlevé par une lame sont grands. J’avais à travailler avec mes mains, me cramponnant avec les jambes. De temps en temps, le Firecrest tanguait et je disparaissais entièrement dans l’eau, mais la mer était chaude et ce bain forcé nullement désagréable. Je me souviens d’avoir lu que le yacht d’un célèbre navigateur solitaire fut trouvé après une tempête à la dérive sans personne à bord. Le livre de bord portait cette inscription : « Je dois me rendre à l’extrémité du beaupré. Reviendrais-je ? » […]
Éditions Bernard Grasset, 1924 (première édition), 224 pages