Description
Si près du Cap Horn – Loïck Fougeron
Si près du Cap Horn, Loïck Fougeron.
Première partie : À la mémoire du Capitaine Browne. 1968 : de toute évidence, s’inscrire pour le Golden Globe, course autour du monde en solitaire n’était pas anodin. D’abord, à l’époque, GPS, sponsors, routage n’existent pas. Les bateaux sont par ailleurs peu rapides et ne peuvent comme aujourd’hui tenter de contourner les dépressions. Ensuite, on ne doit compter que sur soi-même : hors de question d’appeler au secours. Ainsi, ouvrages nautiques, cartes marines, avitaillement, outillage, nécessaire de pharmacie, réserves d’eau douce font l’objet d’une minutieuse préparation avant le départ. C’est quelque part grâce à son père spirituel, le capitaine Browne qui lui a tout enseigné à Casablanca que Loïck Fougeron acquiert le Hierro – rebaptisé Captain Brown – pour entreprendre cette course qu’un seul solitaire parviendra à boucler (Robin Knox Johnston). Celle du Captain Brown s’arrêtera en effet dans une terrible tempête en atlantique Sud. Il devra relâcher à Sainte Hélène.
Seconde partie : Au courage de mon bosco. Ne pas rester sur un échec, repartir. Donc un ketch, plus grand, plus rapide, plus confortable construit chez Michot à Thuin, en Belgique. Plus seul, lui qui déteste la navigation en solitaire. Plus en course, juste pour l’aventure : l’Atlantique, l’Indien, Saint Paul en compagnie de Betty, hôtesse de l’air et bosco. Mais à 6 jours du Cap Horn, en fuite, décision de renoncer et… ne pas la boucler. Retour à la case départ via Panama, les Antilles…
Éditions du Pen Duick, 1974, 257 pages.
