Varangues de pied de mât
Travail de fond
Assez spécifique au Maïca, deux épontilles posées sur une robuste varangue en bois encaissent les efforts de compression du mât. Celui-ci repose au niveau du pont sur une profil en U (qu'il convient de ne pas interrompre au risque de le fragiliser) qui prend appui sur le haut des épontilles.
La belle courbe de l'épontille d'origine en lamellé permet sur le plan de conserver une hauteur sous barrot appréciable pour accéder au poste avant.
Mais dès lors où des menuiseries la coiffent, son dessin courbe devient aussi inutile que l'emploi de la technique du lamellé.
Par ailleurs, la courbe compliquant l'ajustage des épontilles, il est décidé de calquer le dessin de la varangue des Maïca CMN.
Le matériau des épontilles étant peu adéquat (échantillonnage trop important, rouille), elle seront remplacées.
Le haut de la varangue des CMN présentant une surface plane, celle d'Eider sera issue de trois pièces de chêne, une centrale qui servira de marche et de deux allonges vissées/collées (à l'époxy).
Enfin, sa fixation s'effectuera par collage au mastic polyuréthane et vissage au travers des bordés.
Particularité du plan du Maïca, la varangue en bois est superposée à une varangue métallique.
Sur Eider II, conformément au plan, la partie basse de la varangue en bois est ajourée. Une cornière métallique consolide toutefois sa base en laissant accessible l'un des écrous avant du lest.
Le traitement époxy qu'elle a reçu après sablage est surtout destiné à assurer une meilleure accroche à la peinture de cale.