... avec ses délicieux plats préparés !
Le Bon Bag est issue d'une entreprise familiale angevine qui vient de rejoindre nos partenaires, merci à elle !
Depuis plus de 30 ans, ce très bel établissement développe un savoir-faire de qualité dans ses plats cuisinés.
Nous les avons testé sur Bryell 2 et...
... nous pouvons vous dire que nos concurrents ont du souci à se faire !
Disputées du 19 au 21 mai, les Voiles Classiques du Morbihan édition 2018 sont remportées de justesse par Bryell
Il ne reste qu'une cinquantaine de mètres à franchir pour couper la ligne d'arrivée en vainqueur et le vent faibli, faibli... puis tombe complètement* ! Devant la nécessité de donner un second départ dans l'après-midi, le comité de course n'a d'autre alternative que de fermer la ligne d'arrivée dans les délais règlementaires. Autrement dit, la manche est annulée...
Désappointé, Bryell met donc le cap vers Méaban. Le départ de la seconde manche qui va mener les équipages au Bono doit être donné non loin.
Alors que tous les concurrents s'apprêtent au départ, on se hâte de... sortir de la sieste. Panique à bord, personne à la navigation, on suit Kraken qui n'a pas de meilleure idée que de s'échouer au niveau de Goëmorant. Évidemment on l'imite... mieux vu notre tirant d'eau ! Nous restons scotché là un bon moment et terminons bon dernier.
Le lendemain, les pendules sont remises à l'heure. Après un excellent départ, nous terminons en effet premier de la première manche et second de la seconde derrière l'élégant Nicholson 43 Sceolaing, notre principal adversaire.
Tout va donc se jouer demain. Dans la grande course de Port-Haliguen à Port-Louis Bryell peut en effet terminer devant Sceolaing. Il remporterait alors les VCM... ex-æquo ?
De fait, Bryell gagne la grande course. On se retrouve sur le papier ex-æquo avec Sceolaing. Mais la dernière course départageant les concurrents, le Nicholson 43 (spi rouge) est subséquemment classé second des VCM 2018...
* Le régime des "thermiques" qui règne par beau temps le long des côtes est bien connu. Brise de terre en matinée chutant quelques heures avec le réchauffement des terres. L'établissement progressif d'une rafraîchissante brise de mer s'en suit... souvent à l'heure de l'apéro !
Sceolaing en Rivière d'Auray. On like le sourire de la vague d'étrave façon "Jaws" ; même l’œil semble y être !
Avec ces quelques séquences qui emportent un Bryell qui frétille d'impatience à l'idée de retrouver son équipage, du vent et des embruns.
Avec l'équipe de Port de Lorient et sa mécanique aussi bien huilée que sa manœuvre, aussi efficace que sa gentillesse.
Avec enfin ce beau temps, typiquement breton, qui semble avoir inspiré deux nouveaux partenaires à venir partager la Vie de Bryell : Theix Inox Diffusion et BeBoat.
Merci à vous tous !
Que l'on se rassure, Bryell n'est ni rondouillard, ni en surcharge pondérale, "gras" décrivant juste l'aspect poisseux de ses œuvres vives !
Jérôme Cathala, Éric Vinay et Thibaud Nedelec (Cf. dossier Transat) assistent en effet à la sortie d'eau de Bryell en attendant le calage du bateau.
Point névralgique de tout voilier, la semelle de quille accueille une colonie marine. Par ailleurs, quelques griffes bizarres peuvent témoigner de tentatives de rase-cailloux.
Vive la régate !
La page Facebook de Bryell
... est désormais sur Facebook : de ses préparatifs à la Panerai Transat Classique 2019 à son histoire, de ses équipages à ses aventures, de Breskens à Port-Louis...
Port-Louis où Bryell et le plan Sergent Marguerite fêteront respectivement leurs cinquantième et soixantième années de bons et loyaux services début juin.
Côté Bryell, des fûts de bière (hollandaises ?) sont prévus pour arroser ça. Jérôme Cathala "himself" présentera l'engagement de Bryell dans la Panerai Transat Classique 2019 et son principal partenaire, la Fondation Santé des Étudiants de France.
A très bientôt !
La SELLOR avec le
et leur partenaire officiel,Volvo Penta, s'associent au projet de Jérôme Cathala et de son équipage : participer à la Panerai Transat Classique 2019.
Créer un pôle classique à Port-Louis date de 2009. La rencontre du directeur des ports de la Sellor, Brieuc Morin, avec plusieurs membres du Yacht Club Classique de passage à Kernevel en est à l'origine.
L'idée de Brieuc Morin était alors de suivre l'exemple de La Rochelle. Plusieurs dizaines de yachts classiques y maintiennent à l'année une certaine animation. En plein centre ville, dans l'ancien bassin des chalutiers : que du bonheur !
Or Port-Louis se prêtait complètement à ce projet. Ne restait plus qu'à convaincre des propriétaires morbihannais qui justement... rêvaient d'une telle opportunité !
Après sa restauration, Bryell 2 mit donc aussitôt le cap vers Port-Louis. Objectif : parfaire sa préparation technique et participer aux entraînements d'hiver. Gagner par la suite quelques épreuves du calendrier du CCMA étant le but ultime...
Bryell 2 engagé dans la Panerai Transat Classique
Son financement est en bonne voie car plusieurs dons ont déjà été effectués et les mécènes commencent à découvrir l'intérêt du projet de Bryell 2.
En effet, la Fondation Santé des Étudiants de France, partenaire principal de Bryell 2 vient d'être rejointe par plusieurs entreprises dont Demi-Clé, Delta Voiles ainsi que par le Yacht Club Classique qui de son côté, va relayer l'information sur son tout nouveau site.
Un dossier, "Bryell 2 engagé dans la Panerai Transat Classique 2019", a été spécialement préparé pour inciter d'autres mécènes à les rejoindre...
Totalement gratuite - ceci n'est pas un poisson d'avril - la plateforme HelloAsso est une solution simple et conviviale destinée aux associations.
Via son interface, elle leur permet en effet de mettre en œuvre sans aucune connaissance particulière des collectes de dons, des dispositifs d'adhésion ou encore de billetterie en ligne.
Sécurisée (https), elle facilite ainsi le rapprochement de futurs membres grâce notamment au dispositif fiscal (dons) en faveur des associations d'intérêt général ; cerise sur le gâteau, HelloAsso assure en toute transparence l'envoi des reçus fiscaux aux donateurs.
En partenariat avec l'YPAM, Bryell lancera bientôt sa campagne de Crowdfunding pour sa Panerai Transat Classique ; si le dispositif n'est pas compliqué à développer, en revanche l'intérêt qu'il doit susciter auprès des internautes est capital...
En savoir + sur les dons et réductions d'impôt
Qui l'eût cru : la mascotte de Bryell s'est inspirée d'une équipe de rugby...
La Fondation Santé des Étudiants de France serait prête à apporter un soutien à Bryell dans son projet de participation à la "Panerai Transat Classique 2019"...
Cette Fondation a pour mission essentielle de permettre à de jeunes malades de bénéficier de soins médicaux afin de pouvoir poursuivre leurs études.
À suivre...
C'est officiel : l'équipage de Bryell 2 s'est décidé à participer à la Panerai Transat Classique 2019 qui s'élancera de Lanzarote pour rallier l'Île de Saint-Kitts aux Petites Antilles...
... soit un peu plus de 5185 km "à vol d'oiseau" !
Le départ sera donné le 8 janvier. Avant le grand saut, les participants de la Panerai Transat Classique seront reçus à la Marina Lanzarote située au cœur de la capitale Arrecife.
Mai 68, en hommage à la disparition accidentelle de l'un de ses employés, l'industriel belge Edward de Beukelaer, baptise son nouveau voilier "Breyell II", ville d'Allemagne où il possède une unité de production où se déroula ce tragique événement.
Breyell II, comme tout nouveau bateau lancé au chantier Maas, est équipé du clinomètre maison gravé à son nom. Personne ne semble y prêter attention car une petite distraction inaperçue à l'époque transforme Breyell en Bryell...
2 avril 2012. Penché sur l'écran de mon PC où s'affiche la photo du clinomètre, Franz Maas qui nous reçoit dans sa maison de Breskens comprend enfin de quel bateau je m'entretiens avec lui depuis plusieurs semaines !
Britton Chance et André Nélis m'auront donc certainement pris pour un hurluberlu jusqu'à la fin de leurs jours...
***
Le plan n°35 aurait été commandé à Britton Chance, jeune architecte en vogue aux States, par un ex-copropriétaire de Tina qui, regrettant d'avoir cédé ses parts à son frère, souhaitait donc armer un bateau encore plus véloce...
Très audacieux, le plan n°35 choisi par l'industriel belge Edward De Beukelaer présente en toute logique des analogies avec celui de Tina. Ses appendices sont toutefois bien plus inclinés et sa quille doit être équipée d'un trimmer lesté de 300 kilos de plomb ! À l'intérieur, du moins sur le papier, le moteur est centré quitte à faire installer un coûteux et énergivore dispositif hydraulique pour entraîner l'hélice, décentrée sur bâbord, rating oblige.
Après son baptême à Breskens, rien ne se passe cependant comme prévu : les contres-performances de Breyell s'accumulent en course.
Elles semblent particulièrement dues à la difficulté de barrer dès que le vent forcît. André Nélis, double médaillé en Finn, futur patron de la voilerie North Belgium et skipper du bateau signale qu'en plus d'être dure, la barre vient buter contre les parois de la baignoire du cockpit. Il suggère de la faire modifier afin qu'elle puisse raser les bancs. Cela ne changera pas grand chose...
La cause vient-elle alors de l'inclinaison du gouvernail ? Il sera finalement redressé, mais plus tard, par le propriétaire suivant qui se chargera de ces travaux apparemment indispensable. Le problème de Breyell était donc bien là, sous la flottaison ?
Oui et non : avant cette opération chirurgicale lourde, l'inclinaison de la mèche n'autorisait avec la barre qu'un angle de 50° ! Idéalement, cet angle doit être de 90°...
Une barre a beau être longue, plus on l'aligne avec l'axe de la mèche du gouvernail et plus son bras de levier diminue. La longueur effective du bras de levier de la barre, longue de 120 cm, n'était d'environ que de 77 cm (schéma).
Ceci expliquant cela...
Des essais au port, barre orientée vers l'arrière et positionnée à 90° par rapport à la mèche de safran, auraient pu valider cette théorie. Ensuite, seule l'installation d'une barre à roue pouvait résoudre "simplement" cette première problématique d'importance.
Cela dit, en redressant le gouvernail et en l'équipant d'un profil Naca compensé, le successeur d'Edward De Beukelaer fera d'une pierre deux coups : il apportera enfin douceur et liberté de mouvements à la barre au plan n°35 de Britton Chance.
Pour des raisons techniques évidentes, Frans Maas ne veut pas lester le trimmer et le fait réaliser en CP. Ses 300 kilos de plomb sont transférés plus haut, à la place du réservoir de gasoil dans le retour de galbord de la quille. Celle-ci prenant naissance bien en avant de l'épontille du mât, l'équilibre longitudinal de Breyell s'en trouve modifié. De son côté, l'aileron perd 15 % de sa masse initiale...
NB : en février 1968, tout en maintenant les niveaux de plomb de la quille et du trimmer, Britton Chance avait recommandé de placer au même endroit la même quantité de lest mais sous forme de grenaille.
Sur le côté bâbord de l'épontille du mât, donc assez haut, est finalement installé le moteur Saab de 20 CV d'environ 100 kg (sans sa pompe de transmission hydraulique). Ses autres périphériques hydrauliques (133 kilos + supports acier divers) sont, à l'exception du boitier de l'hélice, positionnés au-dessus du niveau des planchers, sur bâbord.
Pour contrebalancer ce déséquilibre latéral, 170 kilos de gueuzes de plomb sont calés sous la moitié avant de la couchette tribord du carré...
Une motorisation peu efficace, encombrante, coûteuse et au final très lourde : plus de 400 kilos !
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Compte tenu des résultats, son armateur déçu se sépare rapidement de son racer-cruiser flambant neuf. Pourtant la voilerie Gastra, son sponsor, l'avait équipé d'un excellent jeu de voiles dont une grand-voile révolutionnaire pourvue d'une longue latte forcée...
Rebaptisé par la suite She, Voodoo et enfin... Bryell, le plan Chance apporte satisfaction à ses propriétaires successifs, sa quille et son safran ayant été modifiés à l'époque de She.
Mais à quel prix ? Devenu très raide à la toile grâce aux 500 kilos rajoutés dans la quille, Bryell équipé de winchs puissants paraît dès lors condamné à fatiguer rapidement ses jeux de voiles, son gréement, ses équipiers.
Dans le petit temps, il n'est pas un foudre de guerre. À flot il paraît très enfoncé dans ses lignes tandis qu'au sec, le design improvisé du binôme safran/quille lui a fait perdre de sa superbe.
En l'absence d'une réelle concurrence (Tina), il remporte toutefois pas mal d'épreuves du CCMA jusqu'en 2012, année du début de son refit qui va durer 2 bonnes années.
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