Category Archives: Blog Bryell 2
Remerciements
Campagnes de dons 2018 et 2019
Toute l'équipe de Bryell 2 remercie
les généreux donateurs, particuliers et entreprises qui ont contribué en 2018
à sa préparation pour la Panerai Transat Classique !
***
La Fondation Santé des Étudiants de France
Demi-Clé et Delta Voiles
Le Bon Bag
DFM Assurances Plaisance
Theix Inox Diffusion
L'YPAM
Campagne de dons 2019
Consécutivement aux désastres causés par le cyclone Irma, le coût des assurances des bateaux naviguant aux Caraïbes a singulièrement augmenté rendant ainsi prohibitif toute tentative d'exploitation commerciale de Bryell comme cela avait été présenté dans notre dossier de partenariat.
Aussi, la campagne de dons de Bryell se poursuit en 2019 avec HelloAsso.
Ceci ne vous empêche cependant pas de poser votre sac à bord aux Antilles (ou ailleurs) moyennant votre simple participation aux frais.
À très bientôt !
Feliz año 2019 !
Toute l'équipe de Bryell...
Panerai Transat Classique : les participants
Panerai Transat Classique : de A à X, tous les participants !
Retrouvez les principales caractéristiques des engagés :
- Pavillon
- Photo
- Nom - Type et longueur - Architecte et année du plan
- Organisme jaugeur - Rating - Facteur de temps compensé (Ftc)
- MMSI (Maritime Mobile Service Identity)
- Réseaux sociaux, contact... (options)
Nous signaler une erreur, une omission... ou nous envoyer une info, une photo. Merci d'avance !
Aramis - Sloop de 11m.02 - Plan Maas (1964)
Eilean - Ketch de 22m.30 - Plan Fife III (1937)
JCH : Rating 13,3156 - Ftc 1,0701
MMSI : 247220320
Historique
Lys - Côtre de 16m.56 - Plan de Sparkman & Stephens (1956)
Bryell 2 - Sloop de 11m.29 - Plan Britton Chance Jr. (1968)
JCH : Rating 7,9566 - Ftc 0,8963
MMSI : 227229910
Bryell 2 sur le site de la Panerai Transat Classique
Page Facebook "La Vie de Bryell"
Glen Maël - Sloop de 11m.23 - Plan Olin Stephens (1973)
JCH : Rating 7,6122 - Ftc 0,8833
MMSI : 227326140
Glen Maël sur le site de la Panerai Transat Classique
Stiren - Yawl de 14m.24 - Plan Sparkman & Stephens (1963)
JCH : Rating 9,388 - Ftc 0,9473
MMSI : 227773480
Page Facebook : * STIREN *
Coch y Bondhu - Ketch de 15m.15 - Plan Paul Rodny (1936)
JCH : Rating 8,3653 - Ftc 0,9113
MMSI : 247328580
Vidéo : préparation du bateau pour la course
Vidéo : Coch y Bondhu en navigation
Hilaria - Yawl de 16m.15 - Plan Sparkman & Stephens (1966)
JCH : Rating 10,735 Ftc 0,9919
MMSI : 227894050
Page Facebook de Hilaria
Site de Hilaria
Xarifa - Goélette de 41m. - Plan J. Samuel White & Co (1927)
JCH : Rating 12,5502 - Ftc 1,0477
MMSI : 249708000
Page Facebook Schooner Xarifa
La Marina Lanzarote
Bryell 2 à la Marina Lanzarote
Marina Lanzarote
La Marina Lanzarote, inaugurée en 2014, est située sur le site de l'ancien port de pêche d'Arrecife (Puerto Naos). La qualité de ses équipements, l'amabilité de son staff, la proximité de la ville (et de ses nombreux commerces ou restaurants accessibles à quelques minutes à pieds) et de l'aéroport (à 1/4 d'heure de voiture) sont ses principaux points forts.
Il faudra toutefois s'accommoder le weekend des us propres aux horaires espagnols : un night-club situé au sud du bassin implique en effet l'usage de boules Quies pour fermer les yeux en seconde partie de nuit. C'est qu'on sait encore se défouler en cette province éloignée d'Espagne...
Fitness, burger & paquebots
Rigolo : un vaste centre de fitness occupe l'étage d'un bâtiment. Attendez-vous donc à croiser des créatures au look plutôt fluo-sportif au détour du Burger local et à participer malgré vous et en musique à leurs exercices. C'est régulier mais heureusement ponctuel.
À l'exception d'un excellent snack-boulangerie (croissants+++) et d'un shipchandler, les bâtiments à l'architecture plutôt froide offrent un panel de boutiques et de restaurants pas vraiment indispensables au marin. Pour trouver une terrasse sympa, mieux vaut se diriger vers le charco* San Ginés et Arrecife qui ne manquent d'ailleurs pas d'intérêt.
Le centre commercial de la marina est aussi un lieu de passage, celui des croisiéristes dont l'immeuble flottant s'est garé le temps d'une brève escale à La Boca de Puerto Naos située à l'extrémité de la dique de Naos qui protège les marins qui sont au port ; rassurez-vous, les pontons n'étant accessibles qu'aux plaisanciers, il n'est pas nécessaire de mettre en évidence votre panneau "Do not throw any nuts" dans le haubanage de votre classique préféré...
* Charco : flaque, mare, petite étendue d'eau
Stage World Sailing
Stage World Sailing
À moins de 4 mois du départ de la Panerai Transat Classique
Fred et Jérôme, respectivement équipière et skipper du Bryell 2, viennent de suivre le stage World Sailing (ex-ISAF) dispensé par le Centre de Voile de la MACIF.
En effet, au moins 30% de l’équipage (pas moins de deux membres de l'équipage skipper inclus), doit avoir subi dans les cinq années précédant le départ de la course un entraînement incluant une partie théorique et une autre pratique sur la sécurité.
Le coût du stage (530 €/personne) était naturellement à la charge des 2 intéressés...
Même modeste, votre don contribuera à leur engagement dans la course.
Merci à vous !
En savoir +
Sur la formation MACIF :
http://www.macifcentredevoile.fr/…/stage-securite-survie-l…/
Sur les dons :
https://yachtsdupatrimoine.fr/dons-associations-intere…/
Panerai Transat Classique : appel aux dons !
Bryell 2 sous les couleurs de la Fondation Santé des Étudiants de France (FSEF).
Panerai Transat Classique
En voie de boucler son budget pour sa participation à la 4ème Transat Classique, Jérôme Cathala, propriétaire et skipper du Bryell II nous rappelle sa mission d’ordre humanitaire avec la FSEF : apporter un éclairage sur des pathologies méconnues telles que la drépanocythose et le Syndrome d’Ethers Danloss (SED)
Bryell II vient donc de rejoindre Lanzarote d’où sera donné le départ de la course le 19 janvier 2019.
S’il est prêt techniquement et que l’équipage est constitué, reste cependant à financer les frais d’inscription, d’assurance, de communication par satellite (…) soit un budget d’environ 6.000 €.
Vos dons (pouvant faire l’objet d’une réduction d’impôt) sont dès lors les bienvenus !
En savoir + : Dossier "Partenaires"
Graciosa et Lanzarote
Vers La Graciosa, de Sines à Caleta del Sebo
Une traversée de 600 milles pas très pépère...
Le résumé par l'équipage
Cap sur La Graciosa
Départ de Sines vendredi à 14h30 par un vent de Nord Est soutenu mais sans plus (20 nœuds soit 38km/heure) et par un beau soleil.
Mais rapidement les conditions se dégradent : le vent forcit, la mer devient houleuse et la vie à bord vite inconfortable. En quelques heures, le cockpit est transformé en baignoire à plusieurs reprises. Lors de l’ouverture du coffre pour attraper les gilets gonflables, deux d’entre eux sont déclenchés par des paquets de mer qui s'y invitent...
C’est pourquoi nous décidons de longer la côte jusqu'au cap Sao Vincente afin de bénéficier de conditions plus clémentes et de traverser perpendiculairement les rails des cargos montant et descendant de Gibraltar. Les conditions sont alors plus favorables et dans la nuit, vers 1h30 du matin nous entamons la traversée des rails.
18 à 30 nœuds de vent
Les deux jours suivants nous avons 18 à 30 nœuds de vent, une mer agitée à forte.
Reprenant notre rythme de repas gastronomiques accompagnés de bons vins (avec modération) préparés dans des conditions parfois extrêmes, la routine s’installe à bord...
Drame de la mer...
Rien n’arrête notre équipage de fins gourmets prêts à tout pour se délecter de raie aux petits légumes, gratins de courgettes au lard de Sines, bananes au chocolat, tortilla au chorizo, salades variées. C’est dimanche vers 15h00 que le drame survient...
En effet, le vent étant légèrement tombé, nous décidons d’envoyer le spi. Mais la mer étant encore relativement formée, le bateau entreprend un roulis rythmique*, passant bord sur bord.
Jusqu'au moment où, sur une vague un peu plus grosse, Bryell part à l’abattée*, le tangon vient prendre un bain faisant pivoter le bateau sur l’axe du tangon et tord son tout nouveau rail.
L’équipage au comble de la concentration, en communion totale, affale le spi rapidement avec efficacité. La plus belle manœuvre des deux semaines !
Réduction de toile
À partir de ce moment nous réduisons la toile et naviguons avec le génois tangonné et demi-enroulé pendant presque 24 heures. Sous-toilé, la navigation est peu confortable avec beaucoup de roulis.
Mais l’arrivée est proche et notre équipage garde le moral malgré l’humidité qui règne dans Bryell.
Le vent tourne très légèrement au Nord-Est. Aussi, nous empannons au Nord de Lanzarote pour mettre le cap sur notre escale, Caleta del Sebo à La Graciosa.
En savoir + @laviedebryell
*Bryell pour les nuls
Roulis rythmique : plein vent arrière, dans la brise, un voilier a tendance a prendre lentement un mouvement de pendule. La pression du vent s'exerce alors alternativement d'un côté ou l'autre du bateau ce qui peut entraîner un départ au lof ou à l'abattée...
Cap sur Lanzarote !
Cap sur Lanzarote !
Le convoyage : une bonne occasion pour parfaire la préparation du bateau
1250 milles marins de Port-Louis à Arrecife
1250 milles qui ne vont pas se faire d'une seule traite : des escales sont prévues (La Corogne, Baiona, Porto, Sinès...). Pour se reposer, avitailler, débarquer un équipier, visiter un minimum syndical le pays...
Il s'agit aussi de traverser le golfe de Gascogne l'été, une saison plus maniable, sans toutefois négliger la bonne "fenêtre météo"*.
Car même l'été, ça tabasse souvent sévère dans ce golfe là. Beaucoup de traversées de l'Atlantique s'y sont du reste tragiquement terminées.
Le golfe de Gascogne
En effet, à la mauvaise saison, la houle océanique peut y atteindre 6 à 8 mètres de hauteur. Accentuée lors de coups de vent, confrontée à des courants de marée et à la remontée des fonds, cette houle peut aussi être répercutée par les côtes bretonnes ou espagnoles formant alors une mer croisée*, très dangereuse pour les petites embarcations.
Le golfe de Gascogne est par ailleurs pratiqué par de nombreux navires : chalutiers, cargos, méthaniers, ferrys, pétroliers... Une veille constante s'avère indispensable surtout lorsque le brouillard et le crachin viennent y ajouter leur grain de sel.
L'AIS* en positionnant sur les cartes électroniques les navires qui en sont équipés apporte depuis quelques années une sécurité supplémentaire.
Le cap Finisterre
Surnommée la côte de la mort, souvent dans la brume, la région du cap Finisterre a été le théâtre de nombreux drames de la mer.
Le phare de son cap a été érigé en 1853 à une altitude de 143 mètres. Son feu porte à 30 milles. en 1993 un dispositif de séparation du trafic* a été installé à 18 milles des côtes pour réduire les risques d'abordage...
Bryell en quelques escales
2 août : La Corogne
3 août : Mouillage en baie de Laxe
4 août : Baiona
5 août : Mouillage aux îles Cies
6 août : Porto
9 août : Sinès
10 août : départ pour Arrecife
Plus de la moitié du convoyage a été effectué... sous les couleurs de la Fondation Santé des Étudiants de France !
*Bryell pour les nuls
Fenêtre météo : moment idéal pour larguer les amarres en vue d'une traversée.
Tabasser (de "coup de tabac") : l'expression date du XIXèmesiècle. Elle provient du vieux français tabassar ou molester. Les marins disent qu'ils se prennent un coup de tabac quand la mer se déchaîne et secoue leur bateau.
AIS (Automatic Identification System) : système d’échanges automatisés de messages entre navires par radio VHF. Consultable en ligne, c'est une sorte de carte électronique indiquant la position des navires qui sont équipés du système.
Mer croisée : les vagues ou la houle qui résultent de coups de vent ne disparaissant pas instantanément et peuvent ainsi se superposer à d'autres vagues et houles. Au large, la navigation en voilier est très souvent gênée par des houles "résiduelles" provenant de coup de vent ayant eu lieu quelques jours plus tôt dans un autre secteur parfois lointain.
Dispositif de séparation du trafic : zones de réglementation stricte de la navigation afin de diminuer les risques d'abordage dans les zones de navigation denses (zones roses de la carte ci-dessous).
Le Défi des Midship 2018
Bryell et Polytechnique 3ème du Défi des Midship 2018
Épreuve créée par le Yacht Club Classique (YCC) en 2015
Le Défi des Midships
Une épreuve originale : organisée entre écoles et universités, celles-ci sont invitées à composer leur équipage d’étudiants pour régater entre elles.
Affectés par tirage au sort à différents yachts classiques, ces équipages de "Midhips" défendront les couleurs de leur établissement.
Rappelons par ailleurs qu'il s'agit d'une compétition loyale, respectueuse des règles et du comportement propre à la belle plaisance.
Quelques armateurs de yachts classiques, membres du YCC, acceptent ainsi chaque année de mettre leur bateau à disposition des écoles.
L'armateur ou son représentant reste à son bord, garant du bon usage du bateau qu’il confie et des règles de sécurité.
Polytechnique : ils ont fait le boulot !
Le tirage au sort a donc désigné l'équipage de Polytechnique sur Bryell...
Absent pour l'occasion, Jérôme Cathala confia son plan Chance à son fidèle équipier, Éric Vinay (mains en l'air sur la photo). Celui-ci s'abstiendra de toucher la barre pendant toute la course.
Ayant pris un très bon départ et pris de très bonnes options, les quatre futurs polytechniciens - et donc futurs Midships - pourtant peu expérimentés, vont réussir à mener Bryell sur la troisième marche du podium.
Un grand bravo à eux !
Voiles de la Citadelle 2018
Bryell et les Voiles de la Citadelle 2018
Bryell et les Voiles de la Citadelle
Vendredi 1er juin 2018, journée figuration pour Bryell malgré un excellent départ et un début de course en tête.
Son petit personnel aux 39 heures plutôt qu’à sa chiourme préférée, Bryell commence par essouffler en 20 virements de bord son binôme skipper-équipier improvisé pour ce premier jour de régate.
Coup de malchance, au quart de la course, un paquet d’algues s’invite dans les pales de l’hélice. L’adversité prend le large... Énervant non ?
Pour corser le tout, envoi du mauvais pépin* au premier bord de portant.
Puis, cerise sur le gâteau, peu avant l’arrivée, rencontre d’une molle* sous le vent de Groix...
Cap sur Port-Louis, repli aussi stratégique que rafraîchissant à sa Citadelle du XVIème siècle et embarquement du complément d’équipage ; demain sera un autre jour !
Difficile toutefois de refaire le retard vu la concurrence métrique* notamment ; au général, Bryell semble donc dans les choux, expression apparue soit dit en passant dans la seconde moitié du XIXème siècle et qui est à rapprocher du verbe échouer.
Cela dit, en écartant les métriques qui n’ont rien à faire dans le classement des classiques et malgré sa première manche désastreuse, Bryell s’adjugerai une très honorable cinquième place.
Enfin, puisque les 4 fûts de bière écoulés pendant la soirée anniversaire de Bryell n’ont pu détourner la concentration des équipages adverses, consigne est donnée au futur armateur de Bryell qui sera chargé de célébrer son centenaire : "Remplacer fûts de bière par tonneaux de rhum"...
*Bryell pour les nuls
Pépin : spi (voile très creuse qu'on peut envoyer dès que le vent vient du côté jusqu'à l'arrière du voilier).
Molle : panne de vent que les autres concurrents ne subissent pas forcément.
Métrique : voilier aux formes très fines conçu pour la régate de quelques heures : il n'a par conséquent aucun aménagement contrairement à Bryell par exemple.
Crédit photo : François Berland ©